Signature du contrat stratégique de la filière ferroviaire

Le 09/04/2019 à 13:22 par Jacques zzSUEAYGhcIE

La recherche et l’innovation seront l’un des grands axes de ce contrat stratégique de filière, notamment avec le développement de technologies de trains décarbonés (train à hydrogène ainsi que train à batterie) et de trains autonomes.

Le gouvernement et les dirigeants du Comité stratégique de filière (CSF) ferroviaire viennent de signer le contrat de filière ferroviaire, en présence des représentants des Régions de France et des organisations syndicales.

A travers ce contrat, c’est toute la filière industrielle ferroviaire qui s’engage sur 13 actions prioritaires autour de 5 axes : recherche et innovation : développement de technologies de trains décarbonés (train à hydrogène ainsi que train à batterie) et de trains autonomes ; numérique : déploiement d’une plateforme numérique de filière pour accélérer la numérisation des PMI ; international : projet pilote « Compétitivité qccompagnement rail emploi » (Care), en Hauts-de-France, d’accompagnement des PME ferroviaires pour améliorer leurs performances, qui pourra ensuite être étendu sur l’ensemble du territoire national ; compétences : gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC) permettant de faire évoluer les compétences des salariés pour accompagner les projets majeurs de la filière ; transformation industrielle du réseau ferré national : modernisation du réseau ferré national, qui constitue la pierre angulaire du système ferroviaire français et de la filière industrielle qui s’y rattache, avec une volonté commune de travailler pour renforcer la compétitivité du mode ferroviaire français et préparer son avenir.

« Nous avons besoin d’une industrie ferroviaire compétitive et innovante. C’est tout le sens des projets stratégiques de ce contrat de filière, qui ont le plein soutien de l’Etat, en particulier le programme visant l’amélioration des performances industrielles et de la compétitivité des PME du secteur. Une industrie ferroviaire compétitive, c’est aussi synonyme de développement de l’emploi dans nos territoires, car le ferroviaire est une industrie d’avenir », a déclaré le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.

« Ce contrat de filière porte des ambitions fortes, que ce soit par l’importance accordée à la recherche et au développement, à la transition énergétique ou encore à la modernisation des infrastructures », a pour sa part souligné la ministre en charge des transport, Elisabeth Borne.

« Nous avons la chance d’avoir en France des entreprises et des organismes de recherche à la pointe de la technologie ferroviaire. Cet atout nous permet de nous engager au côté de la filière sur des projets sur le train autonome, la propulsion hydrogène ou les batteries électriques. Ces projets sont essentiels pour réussir la transition écologique et énergétique car sans ferroviaire, pas de transport de masse décarboné ; ils sont également essentiels pour maintenir notre compétitivité industrielle et créer les emplois de demain », a affirmé Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie.

« Nous allons nous focaliser sur les défis de la transition écologique et les réponses à apporter, grâce à des projets fédérateurs et innovants tels que l’autonomie des trains ou encore le développement de nouveaux modes d’alimentation. Il nous permettra également de donner des perspectives et de rendre nos métiers toujours plus attractifs », a déclaré Henri Poupart-Lafarge, président du Comité stratégique de filière (CSF) ferroviaire.
 

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