32,5M€ et +8,6% pour le chiffre d’affaires d’Egide en 2021

Le 26/01/2022 à 10:21 par Arnaud Pavlik

Spécialisé dans la fabrication de boîtiers hermétiques et de solutions de dissipation thermique pour composants électroniques sensibles, le groupe Egide a enregistré un chiffre d’affaires non audité de 32,5 millions d’euros (+8,6%) en 2021, contre 13,42M€ en 2020. Celui d’Egide SA, à 14,19M€, progresse de 5,8% par rapport à 2020, grâce une meilleure part de marché sur le segment de la vision nocturne hors Europe. En outre, une stratégie de diversification a conduit vers des produits « à plus forte valeur ajoutée ». Plus fort encore, celui d’Egide USA a augmenté de 27% à 10,32M€, malgré « un manque important de main d’œuvre qualifiée » qui touche également la division Santier, qui recule de 4,6% à 8,03M€. Malgré tout, les ventes des filiales américaines représentent 56% du chiffre d’affaires total du groupe.

L’Europe a vu son chiffre d’affaires fléchir en 2021 de 0,67% à 9,92M€, alors que l’Asie/reste du monde a progressé de 16,3% à 6,23M€, contre 5,36M€ en 2020. Concernant les activités par application, l’imagerie thermique, la puissance, l’optronique et les autres débouchés ont respectivement progressé de 19%, 12,6%, 3,3% et 10,6% en 2021. Seules les hyperfréquences reculent de 13,9%.

Le Français a noté une accélération (+37%) des prises de commandes durant le dernier trimestre 2021. Le carnet de commande de 22M€, avec un ratio annuel commandes/facturation de 1, a été majoritairement porté par le secteur de la défense. Pour 2022, Egide s’attend à une croissance soutenue par la hausse du chiffre d’affaires de ses nouveaux clients acquis sur le marché de l’imagerie thermique, par de nouvelles commandes pour la prochaine génération de boîtiers pour les communications à haut débit, et par ses activités dans le domaine de la puissance et des capteurs. De nombreux projets majeurs acquis en 2021 seront lancés, ce qui stimulera les revenus issus d’Israël et de Chine. Le groupe indique cependant des points de vigilance, à savoir les pénuries de main-d’œuvre aux États-Unis et la persistance de la crise sanitaire.

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