Electronique et logiciel embarqué au centre de la stratégie industrielle de la France ?

Le 27/01/2010 à 14:52 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Le groupe de travail TIC des Etats généraux de l’industrie, piloté par Pierre Gattaz, président de la Fieec, recommande de “soutenir le secteur stratégique de l’électronique et du logiciel embarqué”.

Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, vient de recevoir, des mains de Jean-François Dehecq, président du Comité national des Etats généraux de l’industrie, le rapport final qui vise à redonner “une ambition industrielle nationale” à la France.

Le rapport regroupe les réflexions issues de groupes de travail dans le cadre de la vaste consultation sur l’avenir de l’industrie française lancée en novembre dernier.

Concernant l’industrie des TIC, le groupe de travail piloté par Pierre Gattaz, président de la Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication), recommande de “soutenir le secteur stratégique de l’électronique (composants actifs et passifs) et du logiciel, notamment le logiciel embarqué, de développer la télésanté, de travailler sur l’apport de services et techniques de l’information et de la communication dans le domaine de la sécurité, avec la mise en place d’une carte d’identité numérique, mais aussi par le déploiement d’une infrastructure publique sécurisée. Le groupe de travail TIC souhaite également que soit engagée une action autour d’une infrastructure de fermes numériques éco-énergétiques et sécurisées, s’intégrant dans une démarche de “cloud computing” (“informatique en nuages” visant l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier). Il propose aussi une action résolue vers les “smart grids”, c’est-à-dire les réseaux électriques “intelligents”. Enfin il demande que les Stic soient dotées de “données statistiques fiables”.

Selon l’AFP, le rapport préconise en outre l’instauration d’une conférence nationale de l’Industrie, associant Etat, industriels et partenaires sociaux, et ce, de manière permanente. Cette conférence serait chargée d’assurer le suivi des actions mises en oeuvre à la suite des états généraux et d’inscrire dans la durée un cadre de concertation sur l’industrie.

Déjà évoquées par Christian Estrosi, des propositions telles que le lancement de “prêts verts” pour les investissements écologiques et la mise en place d’un soutien à la relocalisation en France d’entreprises industrielles sont également présentes dans le rapport.

Le président de la République devrait arrêter les mesures définitives dans le courant du mois de février.

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