-3,8% pour la distribution européenne de semi-conducteurs au 4è trimestre selon DMASS

Le 11/02/2021 à 13:25 par Arnaud Pavlik

La DMASS fait état de 1,86 milliard d’euros de ventes dans le secteur des semi-conducteurs au 4e trimestre 2020, soit un recul de -3,8%. Si l’impact de la crise sanitaire s’estompe et que la demande se renforce en Asie et en Europe, une pénurie de composants se profile pour 2021.

Selon l’organisation européenne Distributors and Manufacturers Association of Semiconductor Specialists (DMASS), le marché européen de la distribution de semi-conducteurs a enregistré une baisse de 3,8% au 4e trimestre 2020, avec 1,86 milliard d’euros de ventes par rapport au 4e trimestre 2019. Une pénurie de composants se profile pour 2021, parallèlement à un moindre effet du Covid-19. A ce sujet, Georg Steinberger, président de la DMASS prédit que « l’allongement des délais et l’augmentation des prix de la part des fabricants dominera probablement la première moitié de 2021 ». Finalement, l’année 2020 s’est soldée par une baisse de -12,4% du chiffre d’affaires total, soit 7,72 milliards d’euros, sachant que DMASS affirme représenter entre 80 et 85 % du marché total de la distribution européenne.

Par pays, la solidité des contrats de production a forcément influencé les résultats, avec des écarts de croissanceS et de déclins variant entre -24 % et +22 %. L’Allemagne a encore connu une baisse supérieure à la moyenne, de 8,2 %, (487 millions d’euros). L’Italie a mieux résisté : – 3,9 % à 153 millions d’euros, le Royaume-Uni, ayant chuté de 15,1 %, (118 millions d’euros). Recul plus limité en France avec 10 % pour 117 millions d’euros. Seuls l’Europe de l’est, Israël, la Turquie et le Benelux sont en hausse (de +2,3% à  +14,7%). Enfin, côté produits, le 4e trimestre a révélé une évolution positive des produits discrets, de puissance, des capteurs, ainsi que des mémoires flash et des microcontrôleurs ;  la plupart des autres produits – optoélectroniques, analogiques, les mémoires et les circuits logiques ont enregistré des baisses plutôt mesurées, seuls les microprocesseurs, la logique programmable et la logique standard affichent une baisse à deux chiffres.

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