Une française, deuxième du concours de brasage manuel de l’IPC à SMT Nuremberg

Le 13/05/2016 à 10:58 par Didier Girault
IPC

Eliane Chesnais, technicienne à Thales -Etrelles s’est classée deuxième avec 495 points sur 506.

Lors du concours de brasage manuel organisé par l’IPC à SMT Nuremberg (du 26 au 28 avril 2016), une française, Eliane Chesnais (Thales –Etrelles) s’est attribuée la deuxième place avec 495 points sur 506. La première place est revenue à Ekatarina Stahlmann (Grundig Business).

A noter que, pour départager les travaux de Mme Chesnais et de Mme Stahlmann, le jury a dû recourir au critère de temps de réalisation « ce qui est assez rare », note, dans son communiqué, l’Iftec, organisme de formation aux technologies de la fabrication électronique, également distributeur des normes IPC et centre de formation et de certification pour ces normes.

C’est Sandra Klinger (SüdWest-Elektronik) qui s’est octroyé la troisième place. Ce concours a permis à Thales Etrelles de se distinguer puisque Marina Bouvet, technicienne de ce site, a pris la sixième place.

Pour information, le vainqueur remporte un prix de 300 euros, le deuxième, 200 euros, et le troisième, 100 euros. Surtout, le vainqueur est qualifié pour la finale mondiale – qui se tient aux Etats-Unis ou en Chine –, l’IPC lui payant deux nuits d’hôtel et lui versant 1500 dollars au titre de frais de déplacement.

Tout est noté !

Le concours de brasage manuel organisé par l’IPC consiste à braser des composants CMS et des composants traversants sur un circuit imprimé double face selon un plan d’implantation fourni et en respectant les règles de l’IPC-A-610F classe 3.
Le temps imparti est de 1 heure.

Les participants disposent de tout l’outillage nécessaire : fers à braser et pannes, bobines de fils d’alliage à flux incorporé, tresses à débraser, flux liquides ou en stylo, équipements ESD, loupe éclairante, caméra, aspirateur de fumées et petits outils (brosses, brucelles, pinces…).

Il y a deux clauses éliminatoires : la non-réalisation du travail dans le temps imparti (1 heure) et le non fonctionnement de la carte finalisée.

Durant le concours, des juges –parmi lesquels figurait, à SMT Nuremberg, Jonathan Albrieux de l’Iftec – notent la méthodologie et les gestes de chacun des concurrents.

Dans un deuxième temps, les cartes non éliminées sont évaluées à partir d’une expertise respectant les critères de l’IPC-A-610F classe 3. Le maximum de points réalisable est de 506. Pour départager des ex-aequo, il est fait appel au critère temps de réalisation.

Dans le cas du concours qui s’est tenu à SMT Nuremberg, sur 43 concurrents, quinze ont passé le cap de l’élimination (pour non achèvement du travail ou mauvais fonctionnement de la carte).

 

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