Continental Toulouse embauche des ingénieurs issus des télécoms et de l’aéronautique

Le 12/01/2014 à 21:06 par Jacques zzSUEAYGhcIE

La convergence entre l’automobile et l’aéronautique est une tendance qui se confirme, comme l’a prouvé récemment la coopération engagée entre Valeo et Safran.

Le site toulousain de Continental vient d’embaucher 17 ingénieurs provenant de l’ancien centre de R&D de Motorola, qui a fermé en mars 2013 après le rachat du groupe par Google, embauches qui font suite au recrutement, quelques mois plus tôt, d’ingénieurs issus de l’aéronautique, apportant d’autres compétences, essentiellement pour développer des protocoles de communication et des logiciels temps réel embarqués. 

Cela témoigne du virage pris par le secteur de l’automobile vers les télécoms avec la voiture connectée et de la possibilité de mettre en oeuvre des plate-formes communes à l’automobile et à l’aéronautique, afin d’obtenir des économies d’échelle au sein d’une même usine.

Les anciens ingénieurs de Motorola ont, effet, rejoint, une unité spécialisée dans la voiture “intelligente”. “L’automobile est de plus en plus connectée. On utilise l’Ethernet, le Wi-Fi et la 3G. Certains calculateurs de voitures communiquent d’une façon analogue à des téléphones intelligents. Marier les compétences nous met en position de leader sur le marché de l’automobile”, explique Jérôme Boyer, directeur R&D chez Continental.

L’unité Continental de Toulouse a par ailleurs l’intention de se diversifier dans le domaine de l’aéronautique, la proximité d’Airbus n’étant sans doute pas étranger à ce virage stratégique.

La convergence entre l’automobile et l’aéronautique est une tendance qui se confirme, comme l’a prouvé récemment la coopération engagée entre Valeo et Safran, ces deux acteurs ayant signé, début septembre, un accord portant sur la recherche dans le domaine de l’assistance au pilotage et du véhicule autonome.

Leurs thématiques de recherche portent sur le suivi de la vigilance des conducteurs, la vision à 360 degrés, la vision dans des conditions météorologiques extrêmes, notamment dans le brouillard, et la “robotisation/dronisation” des véhicules, permettant de les rendre plus autonomes.

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