La start-up I-Ten lève 3,2 M€ pour industrialiser ses micro-batteries en couches minces

Le 13/03/2014 à 11:08 par Jacques zzSUEAYGhcIE

I-Ten, jeune entreprise innovante lyonnaise, développe depuis 4 ans, en collaboration avec l’ENS Lyon et le Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne, une technologie de rupture dans la fabrication d’une nouvelle génération de micro-batteries en couches minces désormais validée à l’échelle du laboratoire et protégée par 8 familles de brevets.

Les sociétés de capital-investissement Innovacom, Demeter, Rhône Alpes Création et R2V viennent d’investir 3,2 millions d’euros dans I-­‐Ten. Cette levée fonds permet à cette start-up créée en 2011 de préparer la phase d’industrialisation de ses produits visant ni plus ni moins à “révolutionner le stockage d’énergie dans les cartes et produits électroniques”, affirme la société.

Basée à Lyon, I-Ten développe depuis 4 ans, en collaboration avec l’ENS Lyon et le Laboratoire interdisciplinaire Carnot de Bourgogne, une technologie de rupture dans la fabrication de micro-­‐batteries en couches minces désormais validée à l’échelle du laboratoire et protégée par 8 familles de brevets.

Ces micro-­‐batteries sont extrêmement compactes, “permettant de stocker dans le même espace 10 fois plus d’énergie que les technologies concurrentes”, ouvrant ainsi un champ à de nouvelles utilisations, notamment dans le domaine de l’internet des objets en assurant l’autonomie énergétique des petits dispositifs connectés qui connaissent un développement important dans les usages quotidiens.

La société affirme que les produits qu’elle a développés sont “les seuls à ce jour à être de type CMS et pouvant donc être intégrés sur des cartes électroniques comme n’importe quel autre composant passif, sans adaptation spécifique du procédé de pose ni modification des procédés automatisés de l’industrie électronique” : leur résistance aux températures extrêmes en font un substitut aux piles boutons et autres petites batteries inflammables plus contraignantes à mettre en oeuvre. Enfin, ces composants répondent aux normes d’éco-­‐conception : ils sont rechargeables, non inflammables, ne contiennent ni métaux lourds ni d’électrolytes liquides et ne nécessitent pas de procédés de recyclage spécifiques autre que celui des cartes électroniques.

Les fonds levés par I-­‐Ten sont destinés à passer de l’échelle du laboratoire au développement de son procédé de fabrication industriel pour aboutir dans 18 à 24 mois à la réalisation de
pré-­‐séries qui serviront à la conduite de tests de qualification dans les différentes applications ciblées.

 

Copy link
Powered by Social Snap