Pour son exercice fiscal 2016 (clos fin mars 2016), le groupe affiche une perte nette de 71,7M€ contre une perte nette de 258,7M€ un an auparavant.

Lors de son exercice fiscal 2016 (clos fin mars dernier), le groupe français Soitec a amélioré ses résultats : en particulier, la perte nette n’a été que de 71,7M€ contre une perte nette de 258,7M€ au cours de l’exercice fiscal 2015.

Le groupe annonce également une perte opérationnelle de 7M€ contre une perte opérationnelle de 45,2M€ un an auparavant.
Quant au résultat opérationnel courant, il est passé d’une perte de 22,9M€ au cours de l’exercice 2015 à un bénéfice de 22,4M€ au cours de l’exercice 2016.

Toutes ces données concernent l’ensemble des activités de Soitec : l’activité électronique et les activités abandonnées (Solaire, LED et équipements de production qui ont été cédées ou sont en cours de cession).

Une marge d’EBITDA de 15,6% conforme à la  prévision

Soitec a traité à part les activités abandonnées. Si on considère l’activité restante et cœur de cible, l’Electronique, les données sont bien meilleures encore : chiffre d’affaires de 233,2M€ en hausse de 35,9% (+21% à taux de change constants) par rapport à l’exercice 2015, et EBITDA de 36,3M€ – représentant 15,6% du chiffre d’affaires pour un objectif de 15% – contre un EBITDA de 4,5M€ un an auparavant.

L’activité Electronique a également réalisé un bénéfice opérationnel courant de 22,4M€ contre une perte opérationnelle courante de 22,9M€ un an auparavant.
La perte nette pour l’activité électronique s’est élevée à 33,1M€ contre une perte 56,9M€ pour l’exercice 2014-2015.

Les activités abandonnées ont ainsi généré une perte nette de 38,6M€ (- 26,1M€ pour l’activité Solaire et -12,4M€ pour les autres activités abandonnées).

Soitec note également que sa trésorerie est passé de 22,9M€ au 31 mars 2015 à 49,1M€ au 31 mars 2016. Quant à l’endettement net, il est passé de 150,1M€ au 31 mars 2015 à 169,9M€ au 31 mars 2016.

Pour l’exercice en cours (exercice 2017), la société a pour objectif, pour son activité électronique, une croissance à un chiffre de son chiffre d’affaires, à taux de change constants, et une marge d’EBITDA de l’ordre de 15%.