General Electric va créer un fonds de réindustrialisation de 50 M€ pour n’avoir créé que 25 emplois nets en France

Le 05/02/2019 à 14:33 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Ce fonds sera piloté par un comité présidé par une personnalité spécialiste de l’industrie qui associera, outre des représentants désignés par l’entreprise, les collectivités concernées, notamment la ville de Belfort, ainsi que les services de l’État.

Un comité de suivi tenu en commun entre des membres du gouvernement et General Electric a fait le bilan à fin 2018 des engagements pris par l’entreprise lors de l’acquisition de la branche énergie d’Alstom. Les investissements réalisés en France représentent près d’un milliard d’euros et GE a recruté 3000 personnes ces trois dernières années, se traduisant par la création de 25 emplois nets à fin 2018. L’évolution des marchés de l’énergie, et l’accélération de la transition énergétique limitant fortement le marché des turbines à gaz, n’ont cependant pas permis d’atteindre l’objectif de création de 1000 emplois nets comme GE s’y était engagé.

Dans ce contexte et conformément à ses engagements, GE a confirmé la création d’un fonds de réindustrialisation doté de 50 millions d’euros, qui sera logé à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Ce fonds sera piloté par un comité présidé par une personnalité spécialiste de l’industrie qui associera, outre des représentants désignés par l’entreprise, les collectivités concernées, notamment la ville de Belfort, ainsi que les services de l’État.

GE a également marqué ses intentions de développement à long terme en France, notamment pour développer dans le domaine des énergies renouvelables. A ce titre, le projet d’intégration des activités de réseaux électriques au sein de la division énergies renouvelables (40000 personnes, 14 milliards d’euros de chiffre d’affaires) permettra de conforter la localisation en France des centres de décision relatifs à ces activités, notamment pour l’éolien offshore. 

 

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