Le P-dg de Sigfox prône la solution du bracelet connecté pour lutter contre le Covid-19

Le 24/04/2020 à 14:37 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Les données échangées par les bracelets transiteraient pas le réseau “zéro G” de Sigfox pour connecter des objets grâce à un transfert de données bas débit. La société assure disposer de la couverture réseau suffisante pour offrir un service efficace à l’échelle de la France et d’une grande partie de l’Europe.

Dans un entretien accordée aux “Echos”, Ludovic Le Moan, P-dg de Sigfox, spécialiste français des réseaux très bas débit pour les objets connectés, met en garde contre Google et Apple et prône un bracelet indépendant du smartphone plutôt qu’une application de tracking. “Mettre, demain, dans le système d’exploitation d’Apple et Google une technologie qui dévoile qui est avec qui à quel moment, c’est encore un pan de liberté qui va nous échapper”, estime Ludovic Le Moan, P-dg de Sigfox.

“Le but n’est pas de traquer une personne pour savoir si elle est allée à la Poste ou au supermarché mais d’aider les autorités à gérer la circulation du virus. C’est un acte de civisme, comme l’attestation de sortie. Une fois que le bracelet est enlevé, c’est fini. Alors que le téléphone restera dans notre poche après la crise”, poursuit-il.

Les données échangées par les bracelets transiteraient par le réseau “zéro G” de Sigfox pour connecter des objets grâce à un transfert de données bas débit. La société assure disposer de la couverture réseau suffisante pour offrir un service efficace à l’échelle de la France et d’une grande partie de l’Europe.

Interrogé par RTL.fr, le cabinet de Cédric O, secrétaire d’Etat au Numérique, se réjouit que “Sigfox, acteur français dont le savoir-faire et la capacité d’innovation sont incontestables, propose d’engager son expertise au service du combat contre le Covid19” mais rappelle que le projet “StopCovid” est la seule application officiellement développée par la France.

Plusieurs solutions ont été proposées par divers industriels et rien n’est exclu, indique-t-on au cabinet de Cédric O. Parmi elles, citons encore celle défendue par l’opérateur Orange qui fournit les données de géolocalisation anonymisées de ses abonnés à l’Inserm, et s’est associé à cinq sociétés françaises (Dassault Systèmes, Capgemini, Sopra Steria, SIA Partners et Accenture) pour concevoir une application de tracking qui fonctionne en Bluetooth. Cette solution serait déjà prête à être testée et plusieurs régions auraient été démarchées en ce sens.

 

Copy link
Powered by Social Snap