La compression par ondelettes entre dans la catégorie plus générique des codages en sous-bandes, qui consistent à décomposer la bande de fréquences occupée par le signal à coder (une image par exemple) en sous-bandes décorrélées entre elles, puis à les traiter séparément en fonction des spécificités de chacune d’entre elles. La compression par ondelettes est basée sur un principe similaire aux techniques de codage à base de transformée DCT (comme les normes de codage d’images JPEG, MPEG-1 ou MPEG-2), mais, au lieu de décomposer le signal sur un ensemble de fonctions cosinus, il est projeté sur une famille d’ondes aux caractéristiques très spécifiques : les ondelettes temps-échelle, qui sont des sinusoïdes amorties à leurs extrémités toutes obtenues par translation et dilatation d’une ondelette-mère. Le signal est alors représenté comme une somme d’ondelettes pondérées par des coefficients. Ce sont en fait ces coefficients d’ondelettes qui sont quantifiés puis codés. Pour une même image et pour un taux de compression supérieur à 30, la qualité de la compression par ondelettes est globalement meilleure que celle du standard JPEG, qui laisse apparaître les fameux effets de “ blocs ”.