L’électronique médicale cible de plus en plus le cerveau

Le 11/05/2014 à 10:03 par Didier Girault
Preventice

Les études en électronique médicale ont de plus en plus pour objet le cerveau.

Elles cherchent à reproduire son fonctionnement comme dans le cas de la carte électronique Neurogrid, mise au point par une équipe de l’université de Standford, qui est l’équivalent de plus d’un million de neurones et de plusieurs milliards de connexions synaptiques ; ce qui permet aussi d’ores et déjà d’envisager l’utilisation cette Neurogrid pour la commande optimisée de prothèses.

Des études cherchent aussi à capter les ondes cérébrales et à les utiliser comme des signaux de commande comme c’est le cas dans le dispositif de commande d’un fauteuil roulant par la pensée (le Neuromot) étudié par des étudiants de l’Epitech.  

L’utilisation d’Internet révolutionne, quant à elle, le diagnostic médical en étendant au monde entier le panel d’experts susceptibles de prendre en charge une pathologie. Depuis longtemps déjà, Internet permet un partage d’informations et facilite ainsi un diagnostic collégial.

Aujourd’hui, ce sont des serveurs dédiés au diagnostic médical qui voient le jour : le malade indique ses symptômes et son parcours médical, et reçoit en réponse une liste de diagnostics élaborés par des collèges d’experts. CrowdMed est l’un de ces serveurs : il veut traiter les cas difficiles, ceux où le patient n’a pas pu obtenir de diagnostic valable au cours des cinq dernières années de son histoire médicale, a consulté plus d’une dizaine de spécialistes et a dépensé plus de 10 000 $ en vain.

La téléphonie sans fil sert aussi au développement de la prévention au plan de la santé. En effet, les capteurs des paramètres de santé se multiplient en s’appuyant sur les centres de visualisation et de transfert de données que sont les téléphones mobiles (voir l’électrocardiogramme via smartphone).

Attention cependant : l’inflation de données guette risquant de transformer les informations en parasites.  Rappelons-nous que, lors de la seconde guerre mondiale, les nombreux accidents des forteresses volantes en retour de missions au-dessus de l’Europe provenaient d’un excès d’informations en provenance de trop nombreux indicateurs, ce qui abrutissait les pilotes qui finissaient par se reposer dans l’accident… Sans aller jusque-là, rappelons quand même que dans le footing, ce qui importe c’est de courir…

 

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