
L'essentiel de l'actualité du 22 au 28 avril 2019
L'essentiel de l'actualité du 3 au 9 décembre 2018
Bienvenue dans le monde de l'Internet des objets non sécurisés
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Lors de la manifestation Embedded World, Barr Group a présenté, par l'entremise de son CTO, les résultats de son rapport annuel sur la sécurité et la sûreté de fonctionnement des systèmes embarqués. Cette enquête a été réalisée auprès de 1700 intéressés qualifiés, répartis dans le monde entier, dont 46% en Amérique du Nord, 33% en Europe et 10% en Asie. A l'heure où les cyberattaques opérées sur des appareils connectés prennent de l'ampleur, les conclusions de l'étude ("Embedded Systems Safety & Security Survey", quatrième du nom) en question sont édifiantes. En effet, 22% des développeurs impliqués dans des projets liés à l'Internet des objets, ou la conception de systèmes destinés à se connecter à Internet, ne citent pas la sécurité comme étant une exigence produit.
Même si, note l'analyste, les préoccupations se rapportant au thème considéré s’imprègnent dans les consciences, il n'en demeure pas moins que le chiffre annoncé est élevé. A fortiori lorsque l'on considère que 25% des développeurs IoT oeuvrent sur des dispositifs qui, s'ils étaient victimes d'un piratage, seraient potentiellement capables de blesser, voire de tuer, des humains. En particulier, Barr Group met en avant le non-suivi des règles de conception recommandées par l'industrie. L'enquête montre l'absence de procédures élémentaires comme la revue régulière du code, l'analyse statique, la mise à jour d'une base de données répertoriant les bugs, l’écriture d’une norme de codage et le cryptage des données. Cette dernière recette serait adoptée dans moins d'un cas sur deux.
Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule...
Le véhicule autonome, la solution miracle pour résorber les bouchons ?
Peu de doutes subsistent, aujourd'hui, quant au développement futur du véhicule autonome. Les acteurs de l'automobile, mais aussi de l'électronique, des télécoms et des services, y consacrent tellement de temps et d'argent - comme vous pourrez le découvrir dans plusieurs articles de cette newsletter - qu'il serait surprenant que les voitures sans conducteur ne deviennent pas un jour aussi courantes que celles équipées aujourd'hui d'un régulateur de vitesse, d'un dispositif de type "park-assist" ou d'une motorisation hybride. Reste toutefois à savoir quand.
Quoi qu'il en soit, les défenseurs du véhicule autonome ne manquent pas d'arguments pour vanter les bienfaits de cette nouvelle révolution automobile à venir. Dernier argument en date : l'étude d'une université américaine qui affirme qu'il suffirait de 5% de véhicules autonomes dans le parc automobile pour que, ô miracle, les bouchons se résorbent. Une conclusion qui laisse quelque peu perplexe, presque autant que celle de certains experts qui affirmaient il n'y a pas si longtemps que le véhicule autonome permettrait d'atteindre l'objectif "zéro accident". Sauf que l'on sait maintenant que l'intelligence artificielle d'une véhicule autonome aura à faire le moins mauvaix choix dans certaines situations critiques et que les accidents - dont le coût, tant humain que financier, est gigantesque à l'échelle de la planète - ne disparaîtront pas. D'autant que l'on ne parle pas ici des défaillances techniques potentielles...
S'il est clair que le véhicule autonome va concourir à réduire les accidents et limiter les bouchons, cela ne sert à rien de survendre leurs bienfaits supposés. Au contraire, la surenchère s'avère souvent contre-productive.