Hausse trimestrielle du chiffre d’affaires de la sous-traitance électronique de l’Hexagone

Le 07/09/2016 à 9:25 par Didier Girault
Eolane

Au 2è trimestre 2016, le chiffre d’affaires de la profession a progressé de 1,81% par rapport au 1er trimestre 2016. Au premier semestre, la hausse de chiffre d’affaires s’établit à 0,93% sur un an.

Au deuxième trimestre 2016, le chiffre d’affaires de la sous-traitance française en électronique a progressé de 1,81% par rapport au 1er trimestre 2016 et a reculé de 1,75% par rapport au 2ème trimestre 2015, annonce le Snese, le syndicat de la profession.

Le Snese indique qu’au total, 32% des sous-traitants ont enregistré des baisses de chiffre d’affaires et 68%, des hausses.
En particulier, au deuxième trimestre 2016, les entreprises de moins de 100 personnes ont vu leurs ventes diminuer de 4,20% par rapport au 1er trimestre.

Sur l’ensemble du premier semestre de cette année, le chiffre d’affaires de la sous-traitance française en électronique a enregistré une hausse de 0,93% par rapport à la même période de 2015.

Un manque de visibilité persistant

L’indice de confiance, quant à lui, est passé de 5,43 (sur 10) au premier trimestre 2016 à 5,06 au deuxième trimestre.
Et, au 2ème trimestre 2016, l’effectif total (salariés permanents et temporaires) a connu une hausse de 3,79% par rapport au 1er trimestre 2016 et une hausse de 1,82% sur un an.

Les prévisions d’investissement sont en hausse : elles sont passées de 0,47 au premier trimestre à 0,60 au 2ème trimestre. Cet indice est compris entre -3 (forte diminution des prévisions d’investissement) et +3 (forte augmentation) en passant par 0 (stagnation).

Le problème majeur auquel font face les sous-traitants de l’Hexagone est toujours le manque de visibilité. Au 2ème trimestre, nombre d’entreprises indiquent n’avoir aucune visibilité sur le 3ème trimestre.

C’est d’ailleurs ce qui explique la hausse des prévisions d’investissements, les entreprises cherchant « des moyens permettant d’améliorer la réactivité et l’efficacité opérationnelle ».

Il est à craindre que ce problème ne soit d’ores et déjà structurel, l’instabilité et l’accélération des phénomènes constituant des paramètres marquants de notre époque.
 

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