Selon un expert de Renault, ”il faut fédérer une filière de l’électronique automobile”

Le 15/11/2013 à 13:01 par La Rédaction

Cet esprit de filière et d’ouverture vers le monde extérieur n’a pas été facile à accepter pour l’industrie automobile mais elle est indispensable pour accélérer l’innovation et relever les défis à venir. Mais cela ne doit pas se faire dans n’importe quelles conditions…

Pour faire face aux défis à venir de l’explosion de l’électronique embarquée dans les automobiles, les différents acteurs de l’électronique automobile se sont mobilisés pour travailler ensemble et ainsi accélérer l’innovation dans les systèmes et logiciels embarqués. Une démarche pourtant contre nature pour l’industrie automobile, qui rechigne à dévoiler ses secrets à tout va, et qui par  conséquent n’a pas été simple à accepter.

« Il faut avouer que cet esprit de filière et d’ouverture vers le monde extérieur n’a pas été facile à accepter pour l’industrie automobile mais elle est  indispensable pour accélérer l’innovation et relever les défis qui nous attendent, à condition toutefois de bien définir ce que l’on met en commun et ce que l’on garde pour soi, car il n’est pas  question de tout échanger avec nos partenaires dont certains sont aussi nos concurrents », souligne Olivier Guetta, expert leader en technologies du logiciel embarqué chez Renault et également  président du Groupe Thématique Automobile et Transport du pôle de compétitivité Systematic. « Les briques de base tant matérielles que logicielles doivent être développées en commun, et c’est là où la standardisation est importante, mais la manière de les mettre en oeuvre dans les véhicules constitue la réelle valeur ajoutée des uns et des autres et c’est là que les secrets resteront bien  gardés », ajoute-il.

La standardisation des briques de base mise en avant par les acteurs de la filière est en effet indispensable pour raccourcir les temps de développement et réduire les coûts des systèmes et logiciels embarqués.

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