Les pouvoirs publics veulent faire de 2019 une grande année pour l’industrie française

Le 05/03/2019 à 13:43 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Organisée tout au long de l’année 2019, le French fab tour est une tournée exceptionnelle de 60 dates à travers la France.

Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, a présenté l’initiative « 2019, année de l’industrie », le 4 mars, à Bercy. Celle-ci vise à créer, au cours de l’année 2019, une mobilisation collective pour promouvoir l’industrie et ses métiers. Les actions de promotion de l’industrie française seront regroupées autour d’une marque unique, la French fab. l’ambition est de faire de 2019 une grande année pour l’industrie française, tant auprès du grand public que des investisseurs internationaux.

Lancée en octobre 2017 par le ministre de l’Économie et des Finances, la French fab a pour objectif de fédérer les entreprises de toutes tailles (PME, ETI, grands groupes industriels) autour des valeurs communes de l’industrie du futur : innovation, excellence, numérique, nouveaux modèles d’affaires et moyens de production, nouvelles compétences et nouvelles organisations du travail.

Organisée tout au long de l’année 2019, le French fab tour est une tournée exceptionnelle de 60 dates à travers la France, au cœur des « territoires d’industrie », destinée à promouvoir l’industrie, susciter des vocations chez les jeunes, proposer des offres d’emploi et co-construire l’industrie de demain.

« Ces 20 dernières années, la France s’est trouvée piégée dans le cercle vicieux de la désindustrialisation et ses funestes conséquences économiques et sociales. Destruction massive d’emplois, déclin des investissements et perte de parts de marché à l’exportation ont entraîné dans leur sillage l’appauvrissement des territoires et son lot de déclassements individuels et de perte de savoir-faire uniques. Depuis deux ans, ce cercle vicieux s’est enrayé : l’industrie française a enfin créé plus d’emplois qu’elle n’en a détruit, elle a ouvert davantage d’usines qu’elle n’en a fermé, elle a attiré plus d’investissements étrangers qu’aucun autre pays d’Europe continentale. Nous avons mis un terme à 20 ans d’une désindustrialisation brutale », a estimé Agnès Pannier-Runacher.
 

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