Quand l’IA pallie un déficit médullaire

Le 29/10/2019 à 17:49 par Didier Girault
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L’intelligence artificielle (IA), qui gagne tous les domaines de notre vie, ne pouvait bouder le domaine de la santé. Ce numéro présente ainsi plusieurs exemples d’utilisation de l’IA en médical. Clinatec, un laboratoire associant des chercheurs du CEA et des médecins du CHU Grenoble Alpes, a mis au point une neuroprothèse à base d’IA permettant à un tétraplégique équipé d’un exosquelette de se mouvoir. Le dispositif en question assure la détection des signaux cérébraux correspondant à des intentions de mouvement, leur transmission puis leur décodage et mise en forme de façon à que les signaux résultants puissent commander un exosquelette 4 membres.
Dans le même esprit, Intel et l’université Brown (Providence, état de Rhode Island, Etats-Unis) étudient la mise au point d’une interface intelligente destinée à recréer une liaison fonctionnelle en cas de lésion de la moelle épinière, accident qui se traduit fréquemment par une paralysie des membres. Cette interface agit comme un pont reliant les deux ensembles de nerfs situés de part et d’autre de la lésion médullaire. Et ce pont utilise des logiciels à base d’IA.
L’IA permet aussi de prévoir et préparer. L’association Traumabase, l’AP-HP, le CNRS, l’Ecole des hautes études en sciences sociales, l’Ecole polytechnique et Capgemini viennent de s’associer au sein du projet TrauMatrix visant à développer des outils d’aide à la décision à base d’IA pour une meilleure prise en charge des traumatisés sévères lors des premiers 24 heures suivant l’accident.
 

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